Littérature en lien avec la transition vers la durabilité
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Littérature en lien avec la transition vers la durabilité
La transition vers un mode de vie durable englobe beaucoup d'aspects, de notre manière de cultiver la terre à notre manière d'être. L'idée est de créer un espace où l'on puisse partager nos lectures en rapport, de près ou de loin, avec cette transition. Je vous propose pour cela de mettre les références de l'ouvrage, pour faciliter une possible commande en librairie, ainsi que d'expliquer de quoi il parle (4ème de couverture, extraits, présentations). Bonne lecture!
Mimile- Messages : 6
Date d'inscription : 01/02/2016
Re: Littérature en lien avec la transition vers la durabilité
Vers la sobriété heureuse, Pierre Rabhi, Actes Sud, 2010
"Pierre Rabhi a vingt ans à la fin des années 1950, lorsqu'il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu'à commencé à se dessiner sous ses yeux ce que l'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. En France, il contemple un triste spectacle: aux champs comme à l'usine, l'homme est invité à accepter une forme d'anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique. L'économie? Au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l'humanité en déployant une vision à long terme, c'est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d'élever la prédation au rang de science. Le lien viscéral avec la nature est rompu; cette dernière n'est plus qu'un gisement de ressources à exploiter - et à épuiser.
Au fil des expériences, une évidence s'impose: seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation". Ainsi pourrons-nous remettre l'humain et la nature au cœur de nos préoccupations, et redonner enfin au monde légèreté et saveur." (4ème de couverture)
"Pierre Rabhi a vingt ans à la fin des années 1950, lorsqu'il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu'à commencé à se dessiner sous ses yeux ce que l'on nommera plus tard les Trente Glorieuses. En France, il contemple un triste spectacle: aux champs comme à l'usine, l'homme est invité à accepter une forme d'anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique. L'économie? Au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l'humanité en déployant une vision à long terme, c'est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d'élever la prédation au rang de science. Le lien viscéral avec la nature est rompu; cette dernière n'est plus qu'un gisement de ressources à exploiter - et à épuiser.
Au fil des expériences, une évidence s'impose: seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d'une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé "mondialisation". Ainsi pourrons-nous remettre l'humain et la nature au cœur de nos préoccupations, et redonner enfin au monde légèreté et saveur." (4ème de couverture)
Mimile- Messages : 6
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